Au Québec, les frais de scolarité figurent parmi les plus bas au monde : pas étonnant que la province et son système d’enseignement supérieur attirent chaque année des milliers d’étudiants venus de partout sur la planète pour y étudier! Les grandes métropoles, comme Montréal, Québec et Sherbrooke, attirent également bon nombre de québécois à la recherche d’expériences nouvelles et de plus grandes possibilités professionnelles. Mais, au-delà du prix à payer pour les cours, à quoi correspondent réellement les coûts associés au fait de quitter sa ville natale et de s’installer ailleurs?
Au premier cycle universitaire, les droits de scolarité et les frais afférents varient en fonction du statut de l’étudiant ainsi que du nombre de cours suivis par session, mais pas en fonction de la discipline choisie. Il faut également prendre en compte les frais d’admission et d’inscription, le matériel pédagogique, les différentes cotisations aux associations, ainsi que les assurances maladie et hospitalisation.
Pour un étudiant québécois, il faudra donc compter environ 1600 $ pour une session à temps plein. Les frais pour les étudiants internationaux sont toutefois substantiellement plus élevés : ils devront, selon le programme dans lequel ils seront inscrits, débourser entre 8200 $ et 10 500 $ pour une même session de cinq cours.
Dire adieu à sa banlieue
Près d’un étudiant québécois sur deux habitant en région profitera de l’opportunité de poursuivre ses études supérieures dans une autre ville. Si les droits de scolarité restent les mêmes pour ces migrants, les frais de subsistance engendrés par ce déménagement sont considérables. En effet, ceux-ci peuvent souvent s’élever jusqu’à près de 8000 à 12 000 $ supplémentaires par année. Mais que comprennent ces dépenses additionnelles? Le loyer, l’épicerie et le transport figurent parmi la liste des frais souvent absorbés par les parents lorsque l’étudiant fait toujours partie du nid familial.
Souvent, l’étudiant, habitué à la liberté que procure la voiture dans les régions où tout n’est pas accessible à pied, considérera comme essentiel l’achat d’une nouvelle automobile – surtout s’il utilisait celle de ses parents. Plusieurs privilégieront l’utilisation des transports collectifs, mais ils auront également à assumer non seulement les frais mensuels, mais également les frais ponctuels pour retourner visiter la famille et les amis.
Déménager, c’est cher?
Pour les étudiants internationaux, les frais indirectement liés à la scolarité sont souvent encore plus élevés. Aux visas d’études et de travail, parfois dispendieux et pénibles à dénicher, s’ajoutent le prix du billet d’avion, les diverses assurances et formalités bancaires.
Certaines familles plus aisées, tant québécoises qu’immigrantes, profiteront de l’occasion pour investir dans l’immobilier et transformeront cette dépense supplémentaire en un investissement. Que ce soit les parents où l’étudiant qui assumeront les coûts liés aux études à l’étranger, il est toujours préférable de se faire un budget détaillé afin d’éviter les mauvaises surprises. La location du camion, le fait de quitter son emploi, de devoir meubler son nouvel appartement sont des dépenses uniques, mais oh combien considérables!
Le Québec demeure tout de même une destination de choix pour les étudiants étrangers : le coût de la vie et de scolarité y sont beaucoup moins élevés qu’aux États-Unis ou au Royaume-Uni, et même au reste du Canada, et le niveau de vie ainsi que la qualité de l’éducation figurent toujours parmi les plus élevés au monde!
Société ouverte et multiculturelle, le Québec regorge de possibilités. Son environnement universitaire et professionnel extrêmement dynamique, pratique et ouvert saura vous conquérir!